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Comment choisir un cercueil ?

Anticiper son décès ou préparer les funérailles d’un proche implique toujours de choisir un cercueil où reposera le corps. Toutefois, en fonction de certains critères, et notamment du type d’obsèques, à savoir inhumation ou crémation, la composition et les matériaux du produit peuvent être amenés à varier. Mais alors, quels sont les éléments à prendre en compte pour choisir un cercueil ? C’est ce que nous allons voir ensemble.

Choisir un cercueil : inhumation ou crémation ?

En France, les obsèques d’un défunt s’organisent autour de 2 possibilités, souvent discutées :

  • l’inhumation, qui consiste à laisser reposer le corps dans une tombe ;
  • la crémation, qui consiste à incinérer le corps et son cercueil avec. 

Évidemment, ces deux cas de figure ont une importance capitale dans le choix du cercueil, puisque le chêne est par exemple inapproprié dans le cadre de l’incinération.

Ainsi, le cercueil dépend avant tout des obsèques prévues. Pour une inhumation, les produits en chêne et en orme sont souvent privilégiés pour une question de résistance à l’humidité. A contrario, pour une crémation, mieux vaut un cercueil facile et rapide à brûler, comme le pin, ou le carton de plus en plus envisagé.

Choisir un cercueil : quel budget prévoir ?

Bien entendu, le coût du cercueil est un critère d’importance lui aussi, d’autant plus qu’en la matière, les prix peuvent significativement varier. 

Alors qu’il est possible de trouver des cercueils premiers prix aux alentours de 500 euros, un modèle plus haut de gamme, par exemple en acajou, peut valoir jusqu’à 8 000 euros. Dans tous les cas, ce sont les finitions du cercueil et le matériau concerné qui déterminent le prix du produit.

À noter que le cercueil représente en moyenne 25 % du prix total des obsèques.

Choisir un cercueil : quelles obligations au regard de la loi ?

Plusieurs dispositions légales peuvent obliger à choisir un certain type de cercueil. C’est par exemple le cas du lieu de décès.

Ainsi, tout décès d’un ressortissant français à l’étranger implique que le transport du corps soit effectué dans un cercueil fermé et hermétique, qui ne pourra plus être ouvert. C’est donc le cercueil zingué qui doit être choisi dans une telle situation. 

À cause de cette obligation, il est aussi préférable que les obsèques sous forme de crémation se fassent directement dans le pays du décès, avant que les cendres soient rapatriées, car seules Paris et Bordeaux ont des centres de crémation capables d’incinérer des cercueils zingués.