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Prendre un alternant pour le Community management : les bases

Entre l’émergence des réseaux sociaux et la crise sanitaire du Covid-19 qui a forcé les entreprises à renforcer leur présence en ligne, le poste de Community manager est devenu un important enjeu au sein des entreprises (campagnes de communication à fort impact, augmentation des ventes ou du trafic sur son site internet, nouvelle audience, etc.). 

Si vous n’avez pas de gros moyens, il y a fort à parier que vous aurez trouver une solution gratuite pour créer votre business en ligne, mais comment trouver un bon community manager pour un prix raisonnable ? Nous vous répondons ici.

Les écoles et centres de formation spécialisés dans les métiers numériques proposent un vaste panel de formation, dont celle de Community manager. Les formations en alternance sont de pus en plus populaires désormais. Il faut dire que les avantages sont nombreux. Faisons le point sur ce qu’il faut savoir pour prendre un alternant pour le Community management.

Les avantages de prendre un alternant pour le Community management

De nombreuses entreprises françaises choisissent de plus en plus de recruter en alternance, qu’importe le secteur d’activité. L’avantage du poste de Community manager est qu’il permet de recruter et de manager un alternant à distance. Ainsi, il n’y a aucun besoin de disposer de locaux.

Ajoutons à cela que le fait d’embaucher en contrat d’alternance permet à l’employeur de faire face à de nombreuses situations (remplacement d’un salarié, accroissement de son activité, mission temporaire), et ce pour un coup moindre par rapport à un salarié classique, car un alternant est moins rémunéré puisqu’il est en formation. 

Nos conseils pour bien recruter un alternant

La durée du contrat d’alternance dépend de la formation suivie. Toujours est-il qu’elle est de plusieurs mois. Aussi, que ce soit pour le bien-être de l’étudiant ou le bon fonctionnement de l’entreprise, il est indispensable de bien recruter son alternant et de mettre en place les conditions parfaites pour une belle collaboration.

  • Bien cadrer les missions selon les besoins de l’entreprise et de la formation

Pour que les deux parties y trouvent leur compte, les missions doivent être définies en amont avec le plus grand soin. Pour cela, elles doivent correspondre aux besoins ou projets de l’entreprise en matière de Community management, mais également avec les besoins et attentes de la formation suivie.

Il faut bien vérifier, lors de la rédaction de la fiche de poste, que les missions soient cohérentes. En cas de doute, l’entreprise peut se rapprocher d’une école ou d’un centre de formation. 

  • Choisir le bon contrat de travail

Il existe deux types de contrats en alternance : le contrat de professionnalisation (contrat pro) ou le contrat d’apprentissage. C’est le niveau de diplôme visé, l’âge de l’étudiant et sa situation qui définissent le type de contrat. 

Il est possible de trouver des formations au Community management en bac +2 (contrat d’apprentissage). Cependant, la plupart des formations sont de niveau bac +3 ou bac +4 ou 5 (contrat de professionnalisation).

  • Prendre en compte le rythme particulier de l’alternance

Attention, la formation en alternance implique, comme son nom l’indique, une alternance entre les périodes de formation et les périodes « en entreprise ». Cette alternance varie selon les écoles, par exemple 3 semaines en entreprise/1 semaine à l’école ou 3 jours en entreprise/2 jours à l’école. Il faut donc impérativement veiller à ce que le rythme s’adapte aux besoins de l’entreprise en matière de missions de Community management.

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Bien rédiger son CV pour obtenir un entretien d’embauche

Afin de mettre toutes les chances de votre côté et obtenir un entretien d’embauche, optimisez votre CV. Il existe alors plusieurs points que vous devez préciser dans votre CV pour vous mettre en valeur et attirer l’attention des recruteurs.

Mettez un titre clair et simple

Afin d’attirer l’attention des recruteurs, il est important de mettre un titre clair et simple dans votre CV. L’idéal est de le faire correspondre à celui du poste que vous convoitez. Il est également conseillé de reprendre le titre que vous avez mis sur votre profil LinkedIn si vous en avez un.

Limitez le nombre de pages

Comme les recruteurs ont beaucoup de CV à examiner pour trouver le candidat idéal, ne rédigez pas un CV de plus de 2 pages. Si vous êtes encore un jeune diplômé, avec peu ou pas d’expériences, limitez-vous à une seule page. Pour cela, ne sélectionnez que les expériences et les compétences les plus pertinentes en rapport avec l’emploi recherché.

Ne mentionnez pas les informations trop personnelles

Il n’est pas recommandé de partager des informations trop personnelles sur un Curriculum Vitae. Ainsi, évitez de mentionner votre âge ou votre date de naissance, vos origines ou votre nationalité, ainsi que votre situation maritale et le nombre d’enfants. La photo d’identité n’est pas non plus obligatoire. Par contre, le numéro de téléphone, votre e-mail ainsi que vos profils professionnels sur les réseaux sociaux sont à préciser.

Soignez la mise en page et l’orthographe

La mise en page et la présentation sont à soigner pour donner aux recruteurs l’envie de lire votre CV. Optez alors pour un modèle classique ou moderne du moment que la présentation est bien structurée. Vous pouvez y mettre des couleurs, mais évitez les tons trop voyants. Surtout, soignez l’orthographe en évitant de faire des fautes.

Restez honnête

Même si vous voulez impressionner les recruteurs à tout prix, restez honnête sur le papier. Justement, un recruteur vérifie toujours les compétences mentionnées pendant un entretien. Ainsi, évitez d’exagérer sur la maîtrise d’une langue ou vos compétences en informatique. Il peut également demander à voir les diplômes cités ou à vérifier vos dires auprès des anciens employeurs cités en référence.
Dans le cas particulier de l’informatique, n’hésitez pas à mettre des liens vers vos réalisations, un compte github est un must pour cela.

Soigner la section des centres d’intérêt

Il ne faut pas négliger les informations que vous mettez dans la section centre d’intérêt. Malgré vos expériences et vos compétences, cette section permet en effet de vous distinguer des autres. Apportez alors plus de précisions concrètes sur vos centres d’intérêt tout en restant honnête. Si vous pratiquez un sport d’équipe, par exemple, précisez depuis combien de temps.

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Choisir le portage pour se créer son activité

Se lancer dans la création d’une activité en freelance revêt bien des difficultés, en plus du stress généré par la création d’une entreprise. Heureusement, ce choix n’est pas le seul qu’un entrepreneur puisse faire, notamment avec le statut du portage salarial, une alternative à l’entrepreneuriat dont les avantages sont bien souvent sous-estimés. Si vous êtes arrivé jusqu’ici, c’est sans doute parce que vous vous demandez vous maison si le portage salarial est une solution qui pourrait vous convenir. Pour vous aider à y voir plus clair, faisons un point rapide sur les atouts de ce nouveau mode de travail.

Le portage salarial : une autonomie et une liberté d’esprit

Soyons réalistes, créer une entreprise et se lancer dans une nouvelle activité ne donne pas autant de liberté qu’on pourrait le laisser croire. En effet, pour de nombreux entrepreneurs, la pression de n’avoir aucune sécurité peut particulièrement venir gâcher la fête. Or, dans le cadre du portage salarial, plusieurs mesures permettent au salarié porté de dormir sur ses 2 oreilles. Assurance chômage, assurance retraite, ou même congés payés, le contrat de travail signé entre le professionnel et la société de portage est une pépite à bien des égards. De plus, l’entreprise prend souvent en charge les contraintes administratives de ses salariés, qu’il s’agisse de la comptabilité, des déclarations aux impôts, ou même de la gestion de la facturation directement auprès des clients. 

Le portage salarial : une responsabilité limitée

Grâce à l’encadrement juridique très strict dont bénéficie le statut du portage salarial, tout indépendant porté voit sa responsabilité ultra limitée contrairement à un entrepreneur classique. En effet, aux yeux de la loi, ce dernier exerce son activité au nom de la société de portage salarial, ce qui implique que ce soit cette dernière qui se retrouve en première ligne avec une responsabilité illimitée. Une fois de plus, pour un freelance qui débute, cet atout peut sérieusement faire pencher la balance en faveur du portage salarial.

Le portage salarial : une concentration maximale

Grâce à tous les avantages sus-cités et à de nombreux autres encore (comme la gestion des relances clients par la société de portage en cas de non-paiement), le portage salarial apporte plus de sérénité à l’indépendant que la création d’une entreprise. Peu de pression au quotidien, revenu mensuel perçu sous la forme d’un salaire comme pour n’importe quel CDI, ou encore cotisations sociales gérées et payées directement par la société de portage, le salarié porté n’a que peu d’inquiétudes et peut tester la pérennité de son projet dans des conditions optimales.

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Je crée mon entreprise : les démarches

Devenir entrepreneur et se lancer dans la grande aventure de la création d’entreprise exige de remplir quelques formalités. Si ces démarches incontournables peuvent paraître complexes aux créateurs débutants, elles ne le sont pas vraiment lorsqu’on y regarde de plus près. 

Pour vous permettre de débuter la création de votre entreprise simplement et sereinement, faisons le point étape par étape sur les formalités d’immatriculation par lesquelles vous devez passer.

Étape 1 : choisir le statut juridique de votre entreprise

En France, les entrepreneurs ont le choix parmi une multitude de types de sociétés et entreprises. SARL, SAS, EURL, ou micro-entreprise, avant de pousser plus loin vos formalités de création, il est déjà nécessaire de faire la part des choses et de trouver le bon statut juridique pour votre activité. À ce propos, vous devez donc garder à l’esprit que tous possèdent leurs propres caractéristiques, avantages et inconvénients, qui peuvent avoir leur importance pour votre business. Pour vous décider, vous devez entre autres prendre en compte la nature de l’activité. S’il s’agit d’un petit projet, une micro-entreprise sera ainsi plus adaptée qu’une société à responsabilité limitée (SARL), et inversement.

Étape 2 : la rédaction des statuts et la constitution du capital social

Si vous choisissez de créer une société, vous devrez inévitablement passer par l’étape clé des statuts et du capital social. Alors que le premier document régit tout le fonctionnement de l’entreprise et de l’activité, que ce soient vis-à-vis des associés, des salariés, ou des tiers, le second détermine directement la solidité financière de la société dès sa création. Il s’agit donc de 2 formalités à prendre très au sérieux, d’autant plus que chacune doit respecter des règles imposées par la loi. À ce titre, l’assistance d’un expert en création d’entreprise peut être un choix judicieux.

Étape 3 : la publication d’une annonce légale

Une fois les statuts rédigés et signés, ainsi que le capital social déposé à la banque ou chez un notaire, il vous faut procéder à la publication d’une annonce légale de création pour votre société. Attention, là aussi certaines entreprises sont exemptées de cette obligation (comme c’est le cas de la micro-entreprise).

Si vous êtes concerné, vous devez donc contacter un journal d’annonces légales du département de votre siège social, et faire paraître un avis de constitution relatant les mentions importantes figurant dans vos statuts (forme juridique, dénomination sociale, identité des associés, adresse du siège social, etc.).

Étape 4 : le dépôt du dossier d’immatriculation

Dernière étape des démarches de création d’entreprise, uniquement pour les sociétés, le dépôt du dossier d’immatriculation auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises). Celui-ci doit contenir quelques documents, comme :

  • un formulaire d’immatriculation M0 ou P0 ;
  • une copie des statuts signés ;
  • une attestation de publication de l’annonce légale ;
  • etc.

À noter que les entrepreneurs qui choisissent l’entreprise individuelle n’ont pas à déposer ce dossier, puisqu’ils remplissent uniquement une déclaration de début d’activité.