Le décès d’un proche est un moment difficile à surmonter. Face à sa propre peine, il faut néanmoins en informer la famille, les proches, les amis et les connaissances du défunt. 

De vive voix, par téléphone ou par écrit, chacun est libre d’agir à sa convenance selon son état émotionnel. Pour vous aider à annoncer le malheur à l’entourage de la personne disparue, deux supports écrits sont couramment utilisés : le faire-part et l’avis de décès. 

Nous vous expliquons tout des différences entre ces deux formalités et de leur rédaction.

La différence entre le faire-part et l’avis de décès 

Le faire-part de décès et l’avis de décès ont le même objectif, ils servent à informer les tiers du décès d’une personne. 

Alors que le faire-part est un document personnalisé envoyé par courrier (postal ou email) à la famille directe (enfants, parents, frères, sœurs, etc.) ou aux amis proches, l’avis de décès est publié dans la presse pour informer un plus large public. 

L’avis de décès peut être édité dans la presse nationale, régionale et/ou locale, ainsi que sur internet via la presse en ligne ou des sites dédiés. Il a pour objectif de toucher des personnes extérieures au cercle intime, des connaissances du défunt que la famille ne connait pas ou des amis perdus de vue. 

La rédaction du texte du faire-part et de l’avis de décès

Le texte du faire-part et de l’avis de décès est sensiblement identique. Voici les mentions communes aux deux documents :

• le nom et le lien de parenté du ou des proches informant du décès, par exemple « Madame Unetelle, son épouse et ses enfants (suivi de leurs prénoms) » ;
• l’annonce du décès de la personne, comme « ont l’immense peine de vous annoncer le décès de (nom et prénom du défunt) » ;
• la date de naissance et/ou l’âge de la personne décédée ;
• les date et lieu du décès (éventuellement la cause de sa fin de vie ) ;
• les informations relatives aux obsèques (date, heure et lieu de l’inhumation ou de la crémation du corps et/ou de la cérémonie de funérailles, mise en bière du corps, etc.).

L’avis de décès peut contenir quelques informations complémentaires, comme :

• le caractère intime de la cérémonie ;
• un email ou une adresse postale pour l’envoi des lettres de condoléances ou de fleurs ;
• des remerciements, au personnel hospitalier ou à l’entreprise funéraire pour son aide par exemple.

Parce que ces démarches peuvent paraitre insurmontables dans un moment de deuil, les services de pompes funèbres peuvent les réaliser à la place de la famille si tel est son souhait. 

Organiser ses obsèques de son vivant permet de faire respecter ses dernières volontés et d’alléger ses proches dans les démarches à suivre. Une telle préparation nécessite de l’anticipation et une bonne organisation.

Mettre par écrit vos dernières volontés

Afin de faire respecter vos dernières volontés par vos proches, il est indispensable de les rédiger sur papier libre. Ce dernier sera confié à des personnes de confiance et n’oubliez pas de placer un double dans les documents importants comme le livret de famille ou votre dossier bancaire. Vous pouvez préciser par écrit :
-Le choix du journal pour votre avis de décès ou le faire-part
-L’épitaphe sur votre sépulcre en cas d’inhumation, ainsi que le lieu
-Où placer vos cendres en cas de crémation
-Le type de cérémonie
-Si vous désirez une veillée funèbre ou pas
-Le choix des pompes funèbres ou du crématorium
-Et même un discours que vous voulez qu’on lise à vos obsèques
La question d’un éventuel don d’organes peut aussi être soulevée dans votre lettre.

Souscrire à une assurance obsèques pour le financement

Afin de préparer au mieux ses obsèques, il est aussi utile de prévoir le budget adapté. Certes, la banque peut régler les dépenses liées aux obsèques de ses clients selon le cas. Cependant, pour assurer le financement de vos obsèques, il est mieux de souscrire à un contrat d’assurance obsèques à l’avance. Vous avez le choix entre le contrat obsèques en capital et le contrat de prestations. Dans le premier type de contrat, le capital constitué par l’assuré sera versé aux proches désignés ou directement chez une entreprise de pompes funèbres. Ce capital sera uniquement destiné à l’organisation de vos obsèques. Vous pouvez aussi choisir le contrat de prestations, c’est-à-dire que tout ce qui concerne vos funérailles sera déjà réglé à l’avance. Ainsi vos proches n’auront plus à s’en soucier.

Anticiper son décès ou préparer les funérailles d’un proche implique toujours de choisir un cercueil où reposera le corps. Toutefois, en fonction de certains critères, et notamment du type d’obsèques, à savoir inhumation ou crémation, la composition et les matériaux du produit peuvent être amenés à varier. Mais alors, quels sont les éléments à prendre en compte pour choisir un cercueil ? C’est ce que nous allons voir ensemble.

Choisir un cercueil : inhumation ou crémation ?

En France, les obsèques d’un défunt s’organisent autour de 2 possibilités, souvent discutées :

• l’inhumation, qui consiste à laisser reposer le corps dans une tombe ;
• la crémation, qui consiste à incinérer le corps et son cercueil avec. 

Évidemment, ces deux cas de figure ont une importance capitale dans le choix du cercueil, puisque le chêne est par exemple inapproprié dans le cadre de l’incinération.

Ainsi, le cercueil dépend avant tout des obsèques prévues. Pour une inhumation, les produits en chêne et en orme sont souvent privilégiés pour une question de résistance à l’humidité. A contrario, pour une crémation, mieux vaut un cercueil facile et rapide à brûler, comme le pin, ou le carton de plus en plus envisagé.

Choisir un cercueil : quel budget prévoir ?

Bien entendu, le coût du cercueil est un critère d’importance lui aussi, d’autant plus qu’en la matière, les prix peuvent significativement varier. 

Alors qu’il est possible de trouver des cercueils premiers prix aux alentours de 500 euros, un modèle plus haut de gamme, par exemple en acajou, peut valoir jusqu’à 8 000 euros. Dans tous les cas, ce sont les finitions du cercueil et le matériau concerné qui déterminent le prix du produit.

À noter que le cercueil représente en moyenne 25 % du prix total des obsèques.

Choisir un cercueil : quelles obligations au regard de la loi ?

Plusieurs dispositions légales peuvent obliger à choisir un certain type de cercueil. C’est par exemple le cas du lieu de décès.

Ainsi, tout décès d’un ressortissant français à l’étranger implique que le transport du corps soit effectué dans un cercueil fermé et hermétique, qui ne pourra plus être ouvert. C’est donc le cercueil zingué qui doit être choisi dans une telle situation. 

À cause de cette obligation, il est aussi préférable que les obsèques sous forme de crémation se fassent directement dans le pays du décès, avant que les cendres soient rapatriées, car seules Paris et Bordeaux ont des centres de crémation capables d’incinérer des cercueils zingués.

Quand un homme et une femme s’unissent pour une vie commune de plusieurs décennies, c’est la marque d’un engagement fort. Un anniversaire de mariage est donc une occasion à célébrer dignement. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un nombre rond : pour dix années de mariage, pour vingt années de mariage, on s’émeut ; pour trente années de mariage, on se félicite d’avoir su entretenir cet amour. Mais pour quarante années de mariage, l’anniversaire se doit d’être magnifique, c’est une consécration.

Outre la fête et la traditionnelle photo de famille qui va avec, il faut songer au cadeau que l’on souhaite offrir, et trouver pour cela une idée pertinente, qui fera plaisir à l’élu.e de son cœur. Quelques conseils peuvent se révéler utiles à cette occasion.

Quarante années de mariage : les noces d’émeraude

Dix ans après les noces de perle, et dix ans avant les célèbres noces d’or, le quarantième anniversaire de mariage est celui des noces d’émeraude. L’émeraude est une des quatre pierres précieuses, avec le rubis, le diamant et le saphir, et à ce titre représente une grande valeur, aussi bien financière que symbolique.

L’émeraude est une merveilleuse pierre verte, couleur d’espoir et de sérénité, est porteuse de nombreuses valeurs : la sagesse, la fidélité et la patience en font partie. Selon le Pantagruel du malicieux Rabelais, l’émeraude pourrait même avoir des vertus aphrodisiaques.

Les années qui s’accumulent n’amoindrissent donc pas le plaisir de se trouver ensemble.

Quels bijoux en émeraude pour cette occasion ?

Les cadeaux préconisés pour le quarantième anniversaire de mariage sont donc clairement les bijoux qui comportent une émeraude. Il peut s’agit d’une bague, d’un bracelet, d’un collier ou de tout autre bijou qui satisfasse les envies de l’épouse concernée. Les idées ne manquent pas pour rendre hommage à 40 années d’union. Si vous offrez une bague, arrangez-vous pour qu’elle mette en avant l’alliance que porte déjà la mariée. Il est également judicieux de faire un cadeau qui rappelle un événement ou un élément du jour des fiançailles ou du mariage, par nostalgie.

Une montre peut aussi être un accessoire stylé, si le bracelet est serti d’émeraude. Une ceinture en cuir est également un cadeau apprécié, il suffit qu’on y trouve une décoration en émeraude.

Si l’on n’a pas assez d’argent pour se permettre d’offrir un cadeau trop cher, voire même de se procurer un bijou comportant une émeraude, il est possible de se tourner vers des accessoires ou des bijoux dont la couleur verte évoquera l’émeraude de façon directe, afin de rappeler la pierre emblématique des quarante années de mariage. Pour la fête organisée avec les amis et la famille, on peut également demander à tous les invités de s’habiller en vert émeraude. La photo de groupe qui en résultera sera mémorable.

L’essentiel n’est pas le prix du cadeau, c’est d’offrir le cadeau à l’amour de sa vie dans un beau coffret, et surtout de l’offrir avec le cœur.

Avec le bijou, il n’est pas inutile d’offrir un beau bouquet de fleurs pour montrer son amour de façon encore plus romantique.

Le décès d’un conjoint laisse un vide familial immense. Lorsque les enfants sont jeunes, le deuil devient une véritable épreuve familiale, en plus d’être une épreuve personnelle. La douleur de la perte de son conjoint se mêle aux obligations de parent, et la difficulté de rassurer sans éluder la réalité oblige le parent survivant à beaucoup de lucidité et d’écoute.

Si les enfants sont adultes, chacun va tenter de mettre son chagrin de côté pour prendre soin des autres. L’entraide, le soutien et l’écoute deviennent essentiels, guidant les personnes endeuillées vers le partage des premières démarches liées au décès du conjoint. Après la déclaration du décès en mairie et l’obtention du certificat de décès, la famille du conjoint endeuillé est un soutien précieux dans l’organisation des funérailles.

Les obsèques de son conjoint avec un contrat d’assurance obsèques

Lorsqu’il était en vie, le défunt qui a signé un contrat d’assurance obsèques, a exprimé ses volontés sur l’organisation de ses funérailles et prévu un capital qui couvre les frais engagés ; protégeant ainsi son conjoint et sa famille d’éventuels soucis financiers.

Le contrat d’assurance obsèques engage une entreprise de pompes funèbres à organiser les obsèques du défunt en respectant toutes ses volontés: 

• type de cérémonie (religieuse ou civile),
• église, temple ou mosquée, 
• fleurs, 
• crémation ou inhumation,
• columbarium ou du cimetière (concession).

Le contrat d’assurance obsèques prévoit un capital qui couvre les frais engagés pour les obsèques, protégeant ainsi le conjoint et la famille du défunt d’éventuels problèmes financiers.

Les obsèques de son conjoint sans contrat d’assurance décès (ou obsèques)

Rappel, le contrat d’assurance décès diffère du contrat d’assurance obsèques : le capital constitué du contrat d’assurance décès n’est pas obligatoirement destiné au règlement des frais d’obsèques alors que c’est l’objectif du contrat d’assurance obsèques. 

Sans contrat d’assurance (décès ou obsèques), le conjoint et les enfants préparent l’organisation des obsèques du défunt, étape par étape, en se posant la question de savoir ce que le défunt aurait voulu :

• présentation du corps en chambre funéraire (précédée des soins de conservation du corps),
• crémation ou inhumation, 
• dispersion des cendres,
• cérémonie religieuse ou civile,
• rédaction et lecture de l’éloge funèbre, 
• choix des fleurs, de la musique, des textes, etc.

Dans cette situation, le choix d’une entreprise de pompes funèbres est aussi du ressort du conjoint du défunt.

Cas particulier du testament crématiste

Afin de mettre fin aux réticences du conjoint et de la famille, le défunt rédige un « testament crématiste » : manuscrit (sans rature), daté et signé, sans ou avec l’intervention d’un notaire. 

Ce testament olographe peut être confié au conjoint, parent ou voisin, ou rangé avec le contrat d’assurance obsèques ou d’assurance décès. 

Recevoir des aides financières pour préparer les obsèques de son conjoint

La personne endeuillée, en fonction du montant de ses revenus et de son statut social, peut recevoir des aides financières pour l’aider à prendre en charge les frais de préparation des obsèques de son conjoint :

• Sécurité Sociale (capital décès),
• commune : prise en charge des frais d’obsèques,
• CAF : Allocation de Soutien Familial (ASF),
• CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) : remboursement des frais d’obsèques,
• contrat d’assurance décès,
• contrat d’assurance obsèques.

Attention, ces organismes ne se manifestent que si le conjoint ou la famille adresse une demande spécifique, justifiée par un acte de décès.